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Samedi 15 juin 2019 : le Grèbe huppé, oiseau de l'année dans le Grand Est

La Ligue pour la Protection des Oiseaux a choisi le Grèbe huppé comme oiseau de l'année 2019. Le but est de faire un recensement pour évaluer la population reproductrice de cet oiseau. Le protocole prévoit de faire trois passages en juin, juillet et août.

Nous avons choisi d'aller sur les gravières de Chamagne et de rechercher les indices de reproduction.
Au mois de juin, il peut déjà y avoir des nichées visibles, mais beaucoup de nids sont prédatés notamment par des corneilles, qui se nourrissent des œufs. 
Nous avons trouvé deux nids avec des adultes qui couvaient leurs œufs. Un autre couple était occupé à construire son nid. Nous avons apprécié la beauté de cet oiseau avec sa huppe orange et sont bec en poignard qui lui sert à capturer des poissons.


Sur un autre plan d'eau, il n'y avait que des individus non reproducteurs. Nous en avons profité pour observer d'autres oiseaux : des familles de Cygnes tuberculés, d'Ouettes d'Egypte et de Mouettes rieuses et 2 Petits Gravelots. Un Grand Cormoran séchait ses ailes au soleil. Rappelons que le cormoran ne peut pas étanchéifier son plumage par une sécrétion sébacée de la glande uropygiale et donc que, contrairement aux autres oiseaux d'eau, ses plumes se mouillent quand il plonge dans l'eau.




Un peu plus loin, nous nous sommes fait plaisir en nous rapprochant de la Moselle et nous y avons admiré deux Guêpiers d'Europe, alors qu'un Loriot d'Europe est passé tout près de nous. Il y avait également une Huppe fasciée et 23 Vanneaux huppés. Deux lièvres se sont enfuis dans la prairie devant nous.






Samedi 8 juin 2019 : les demoiselles de Charmes

Tous les mois, la fédération des clubs CPN édite une fiche nature sur des thèmes très variés.  Celle du mois de juin 2019 avait pour thématique "Les demoiselles des mares". Cette fiche va permettre aux familles CPN de découvrir les Odonates (familles des libellules) et plus particulièrement les demoiselles, celles qui sont plus petites et qui replient leurs ailes sur le dos.

Nous nous sommes rendus à l'étang de Charmes et nous avons d'abord exploré un petit ruisseau. Nous avons capturé plusieurs libellules avec un filet. Pour ne pas les blesser, nous les avons mises dans une boite transparente afin de les identifier et de les relâcher rapidement. Nous avons utilisé deux guides : "Libellules de France" de Gard Nature et le "Cahier d'identification des libellules" aux éditions Biotope.



Nous avons déterminé facilement la Nymphe au corps de feu  (Pyrrhosoma nymphula) et l'Agrion à larges pattes (Platycnemis pennipes). Par contre, nous avons mis du temps à reconnaître d'autres espèces : la Naïade aux yeux bleus (Erythromma lindenii) ou l'Agrion de Mercure (Coenargrion mercuriale).



Sur le bord de l'étang, nous en avons profité pour rappeler le cycle de vie des libellules, ce qui est bien expliqué sur la fiche de la FCPN. Nous sommes partis à la recherche d'exuvies. Nous en avons trouvé une qui appartenait certainement à l'Agrion élégant (Ischnura elegans), espèce très présente sur les rives herbeuses. Il y avait également un Anax empereur (Anax imperator) et une Libellule déprimée (Libellula depressa).



Notre balade s'est terminée au bord de la Moselle où nous avons pu admirer les magnifiques Caloptéryx éclatants (Calopteryx splendens). 



 Pour finir, nous avons proposé un atelier de bricolage aux enfants pour fabriquer des Caloptéryx.








Samedi 25 mai 2019 : soirée blaireaux

Depuis quelques temps, les terriers de blaireaux sont très actifs avec les jeunes nés à la fin de l'hiver qui sont bien visibles. A la tombée de la nuit, ils sortent et jouent devant les gueules du terrier, tandis que la femelle se toilette et rentre de la litière.


Nous sommes arrivés vers 19h30 en toute discrétion près du terrier et nous avons attendu patiemment. Au début, le vent n'était pas en notre faveur et nous n'avons vu que quelques silhouettes passer furtivement. Nous avons décidé de nous décaler légèrement sur le côté afin que les animaux ne sentent pas notre odeur.



Et au bout d'un certain temps les blaireautins se sont montrés et nous avons pu les admirer : ils s'amusaient à se mordiller et à se courir après.


Alors que la lumière avait fortement décliné dans le sous bois, nous sommes repartis et nous avons pique-niqué autour du brasero.






Samedi 18 mai 2019 : ouverture de la ruche

Les belles journées de ce début de printemps sont favorables aux insectes et aux abeilles notamment. Les ruches se développent et sont de plus en plus populeuses. C'était donc une belle journée pour ouvrir les ruches et comprendre la vie de ces insectes sociaux.


Nous avons d'abord regardé les hausses qui sont rajoutées sur les ruches et qui sont destinées à être remplies de miel. Nous avons prélevé un cadre pour goûter le précieux liquide sucré.


Ensuite nous avons observé un élément du corps de la ruche qui contient le couvain. La reine peut pondre jusqu'à 2000 œufs par jour à cet endroit. Nous  avons vu des abeilles qui étaient en train de naître.
Nous avons capturé un mâle et une abeille pour les observer à l'écart et pour comparer leur anatomie.



Malheureusement, les abeilles étaient un peu nerveuses et nous avons subi quelques attaques. Après trois piqûres, nous avons renoncé à les perturber davantage et nous avons refermé les ruches.