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Samedi 19 octobre 2019 : sortie champignons

Avec les dernières pluies abondantes et les températures qui sont restées assez douces, les conditions étaient idéales pour une poussée de champignons.


Nous sommes allés explorer la forêt de Charmes et il a fallu aller assez loin car il y avait beaucoup de monde présent pour la même raison que nous. Avec un peu de patience, nous avons trouvé de nombreux cèpes. Il n'y avait pas beaucoup d'autres variétés comestibles.  De nombreuses amanites citrines et panthères recouvraient le sous-bois, ainsi que des spécimens de toutes les couleurs.




Nous avons fait quelques pauses pour essayer de déterminer quelques champignons qui nous posaient des interrogations, comme une sorte de "pieds bleus". Régis nous a apporté quelques connaissances pour bien reconnaître la coulemelle selon huit points à vérifier, comme l'anneau qui coulisse bien. 

Mathias en a profité pour nous montrer une mousse remarquable de la forêt de Charmes : le Dicrane vert qui pousse sur le tronc des hêtres.


Chacun est reparti le panier bien rempli de champignons qui ont pu être congelés, séchés ou cuisinés directement pour notre plus grand plaisir !








Samedi 12 octobre 2019 : Donne-moi des ailes !



Nous sommes allés voir ce film magnifique recommandé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Cette association y voit un bon moyen de véhiculer les valeurs et l'engagement qui la portent. Le réalisateur Nicolas Vanier y évoque la naissance d'une vocation naturaliste à travers une histoire vraie, celle de Christian Moullec qui a eu un jour l'espoir fou de sauver une espèce d'oiseaux menacés : les Oies naines. En leur apprenant un nouvel itinéraire de migration depuis la Norvège, il a réussi à leur apprendre de nouvelles voies moins risquées où elles ne rencontreront ni chasseurs, ni pollutions, ni fils électriques, ni éoliennes...

Voici les avis des P'tits Castors :

Jonathan, 31 ans : "Ça m'a donné envie de voler ! J'ai été très touché par ce film qui sensibilise sur l'importance de se préoccuper de la nature. C'est un film à diffuser dans les écoles ! Il faut le montrer aux enfants. Pour les adultes c'est déjà trop tard ?!?

Timéo, 10 ans : "J'ai eu peur quand la petite oie était perdue dans l'orage." "Il était courageux le garçon !"

Juliette, 42 ans :" Ce qui m'a plu c'est quand les oies reviennent au nord. J'ai pleuré devant l'émotion des acteurs. C'était très pédagogique de mettre la carte pour montrer le parcours des oiseaux."

Mattéo, 14 ans : "On voit à quel point les politiques (le préfet), n'accordent pas d'importance à la nature, c'est triste..."

Quentin, 17 ans : " Il y avait beaucoup de clichés, comme les vieux scientifiques poussiéreux de Muséum. Dans la réalité c'est différent. Il y avait le cliché du jeune qui passe son temps sur les jeux vidéos, complètement déconnecté du réel. Ne parlons pas de l'ornithologue barbu en short avec ses chaussures de marche et son chapeau !"

Sébastien, 45 ans : " J'ai compris l'importance de sauver les espèces en voie de disparition. Je souhaite que nos enfants pourront les connaître aussi. Heureusement qu'il y a encore des gens passionnés avec une force en eux incroyable pour essayer de parvenir à la sauvegarde animale, pour nos enfants et le futur."

Lucas, 6 ans : "Les oies volaient dans les nuages. Elles suivaient le garçon et elle revenaient à la maison. Le garçon savait allumer et éteindre l'avion. Ils parlaient en anglais, en français et en norvégien dans le film".

Cynthia, 29 ans : "J'ai retenu la morale à la fin du film : Nous n'héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants. Je suis triste quand je pense aux 420 millions d'oiseaux qui ont disparu en Europe dernièrement."

Emma, 44 ans et demi : "Il y a beaucoup de profondeur dans ce film : c'est très touchant. Je suis bouleversée par les émotions transmisses par les acteurs : Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey et Louis Vazquez." "C'est très pédagogique et ça explique bien la migration des oiseaux. 9a sensibilise bien sur la sauvegarde des espèces."

Virginie, 41 ans 3 quarts : "J'ai été très émue tout au long du film. Et j'aime Jean-Paul Rouve !!! "

Bertrand, 43 ans : "Quand je pense à cet ornithologue anonyme, Christian Moullec, qui a réussi son pari fou, sauver les Oies naines, sans moyen, juste avec sa volonté profonde, sa foi inébranlable pour la sauvegarde de la nature, je suis pessimiste car nos politiques avec leur milliards de dollars n'arrivent à rien ! de la poudre de perlimpinpin... Notre ministre de l'environnement a autorisé cette année la chasse du Courlis cendré (6000 tirs autorisés) et de la Tourterelle des bois (18 000 tirs autorisés), alors que ces deux espèces sont gravement menacées... Notre président a les poings et mains liés par les lobbies : chasse, industrie agro-alimentaire, industrie pétrolière... Ce film nous donne un peu d'espoir quand même."





Samedi 5 octobre 2019 : Eurobirdwatch19, la journée européenne de la migration

Tous les ans, la Ligue pour la Protection des Oiseaux s'associe à la journée européenne de la migration des oiseaux : l'Eurobirdwatch19. Il s'agit de faire découvrir au public ce phénomène extraordinaire, cette force de la nature qui pousse les oiseaux à se déplacer tous les ans à la même période. Nous avions annoncé cette activité dans la programmation de la fête de la science de Bouxurulles.
Nous étions quelques-uns déjà à 7h30 à braver le temps humide pour compter les oiseaux à l'aube.


Petit à petit, le public est arrivé en nombre et nous avons pu comptabiliser les différentes espèces migratrices :
- 154 Grands Cormorans   - 5 Grandes Aigrettes  - 12 Hérons cendrés  - 15 Milans royaux   - 13 Alouettes lulus     - 13 Pipits farlouses      -15 Grives musiciennes   - 37 Geais des chênes    - 850 Pinsons des arbres           - 1 Pinson du Nord     - 2 Bruants jaunes

Vers 10h, nous avons informé les gens sur les différentes façons d'étudier la migration des oiseaux : observations visuelles, baguage, balise GPS et radar. Olivier Collet nous a expliqué le principe de fonctionnement du radar. Nous avons également développé les avantages et les inconvénients de chaque méthode, tout en précisant qu'elles sont complémentaires.

La matinée s'est achevée par de belles observations : un groupe de Grands Cormorans nous a survolés et 5 Rougequeues noirs avec 1 Rougequeue à front blanc étaient posés sur des piquets de parc.



Dimanche 29 septembre 2019 : "Le chant des coquelicots" au Haut du Tôt


Nous avons parcouru les six expositions à ciel ouvert proposées par l'association "Les sentiers de la photo " au Haut du Tôt. Pour la quatrième année consécutive, le village le plus haut des Vosges proposait cet événement de mai à octobre.

Plus de 130 photographies grand format étaient proposées aux visiteurs tout au long d’un sentier de 3 kilomètres : c'était "Le chant des coquelicots".



C’est au détour d’un chemin creux, le long d'un étang tourbeux ou à l’ombre des hauts sapins que nous avons découvert les œuvres exposées.




Ce fut l'occasion de découvrir des endroits insolites autour du village ou de méditer sur la puissance de la nature devant de magnifiques œuvres d'art.








Voici ce que nous pouvons lire sur le site internet  de l'association http://www.sentiersdelaphoto.fr/ :

UNE IDÉE SIMPLE ET FORTE
Faire du Haut-du-Tôt, un haut lieu de rencontres autour de la photographie. Parce que culture rime avec nature, parce que ruralité rime aussi avec qualité, parce que les paysages d’ici invitent déjà à la contemplation, parce que sentiers, forêts et prairies nous apparaissent comme des lieux d’exposition parfaits. En privilégiant le regard de photographes tournés vers l’humanisme et la sauvage beauté de notre planète, les Sentiers de la photo s’affirment comme un événement grand public porteur de passions et de convictions. Notre planète bleue est une source d’inspiration formidable mais aussi de respect, car l’aventure humaine ne saurait perdurer sans préserver notre Terre

Samedi 28 septembre 2019 : le brame du cerf

Nous sommes en pleine période du brame du cerf. Avec le changement de météo (plus de fraîcheur et d'humidité), l'activité des animaux s'est intensifiée. Nous sommes allés en bordure de la forêt de Rambervillers pour essayer  d'écouter et peut être d'observer les mammifères.



A peine arrivés au bord des prés qui nous observions brièvement un chat sauvage qui maraudait le long des haies. Puis nous nous sommes enfoncés dans la forêt en entendant un cerf qui bramait assez loin. Nous avons continué notre exploration sans découvrir rien de plus à part une petite chauve-souris qui survolait le chemin.



De retour en lisière et alors que la nuit arrivait, nous avons aperçu les silhouettes d'une petite troupe de sangliers et d'un cerf accompagné de quelques biches. Ce dernier bramait et nous l'avons bien entendu.