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Jeudi 26 mai 2022 : balade à Pierre-Percée

Nous sommes allés découvrir le secteur de Pierre-Percée à la limite des Vosges et de la Meurthe-et-Moselle. Arrivés sur les lieux, nous avons fait un premier arrêt au niveau du point de vue qui donne sur le lac du Vieux Pré. De là, nous avons admiré l'étendue du plan d'eau artificiel. Des panneaux donnent des explications sur son rôle et sur ses dimensions.
Ensuite, nous avons fait une randonnée de 7km dans la forêt et au bord l'eau. Nous avons fait de nombreux arrêts pour observer la faune et la flore. Nous nous sommes intéressés aux arbres, très variés sur le parcours. Nous avons vu beaucoup de résineux secs, notamment les épicéas qui souffrent de la sécheresse et des attaques de scolytes. De nombreuses fleurs poussent le long des chemins comme la Digitale pourpre dans le sous bois ou l'Iris d'eau au bord du lac.
Nous avons vu des Tritons alpestres dans un ornière et des traces de chevreuil dans la boue.
Nous avons trouvé plusieurs fourmilières et nous avons senti l'acide formique expulsé par les fourmis quand nous passions la main au-dessus de leur tête.
Dans un pinède, nous avons longé de grandes parois rocheuses. Ce fut l'occasion d'expliquer que nous nous trouvions dans les Vosges gréseuses. Cette roche sédimentaire contenant de nombreux galets est appelée "gré à poudingue". C'est sur ces falaises que de nombreux châteaux ont été construits au Moyen Age, comme celui de Pierre-Percée que nous avons visité en partie.

Après un pique-nique bien mérité, nous avons parcouru le sentier mémoriel
du col de la Chapelotte où de nombreux vestiges de la Première Guerre mondiale sont encore visibles.
Nous avons exploré la Grotte des poilus, les souterrains qui menaient aux postes d'observation et quelques vestiges de tranchées.
Les 3 pirates en train d'explorer les tranchées !




Samedi 21 mai 2022 : le miel et les abeilles

Ce mois de mai est particulièrement chaud et sec, ce qui favorise les insectes et notamment les abeilles. Leur activité est très importante en ce moment avec la floraison de l'acacia qui est très attractive. Nous avons ouvert quelques ruches afin de découvrir la vie de la colonie.

Nous avons observé les ouvrières et les mâles ou "faux bourdons". La levée de plusieurs cadres a permis de voir le couvain avec les larves et les stocks de nourriture : pollen et miel.


A un moment, les insectes ont été très nerveux et nous avons essuyé plusieurs attaques virulentes, ce qui nous a valu quelques piqûres. Mais nous avons dédramatisé en expliquant les gestes à tenir dans cette situation.



Pour finir, nous nous sommes rendu dans la miellerie où nous avons extrait le miel des cadres. Puis nous avons fait une dégustation du liquide bien sucré !






Samedi 14 mai 2022 : le chant des oiseaux

Une trentaine de personne était venue pour écouter les chants d’oiseaux et en apprendre sur la vie du monde aviaire. Nous nous sommes baladés à l’Espace Clémenceau entre la Moselle et l’étang de Charmes. Cette zone de prés sauvages avec des buissons denses et des arbres épars attire une avifaune très diversifiée.


Nous avons fait plusieurs arrêts pour faire de l’écoute. D’un même endroit, nous avons identifié plusieurs fauvettes, des mésanges et des rossignols qui chantaient. A noter que ce dernier est un des rares à vocaliser de jour comme de nuit.

De nombreuses questions ont été posées aux intervenants par les gens intéressés qui avaient beaucoup d’anecdotes personnelles à relater. Nous avons pu aborder le rôle du chant dans la reproduction et dans la défense du territoire. Nous avons aussi parlé des cris qui peuvent être très variés et qui ont des significations bien différentes étant donné que certaines espèces ne chantent pas, comme la foulque, le héron ou l’aigrette que nous avons contemplés sur le plan d’eau. Le cygne, lui, était couché sur son nid en train de couver ses œufs.





Ensuite nous avons admiré un très beau mâle de Pie-grièche écorcheur fraichement arrivé de migration. Celui-ci ne propose pas un chant très mélodieux, mais plutôt une série de craquettements et de grésillements. Un peu plus loin, une corneille poursuivait ardemment une buse pour lui signifier qu'elle n'était pas la bienvenue. Nous avons aussi surpris un rougequeue qui construisait son nid et un étourneau qui sortait de sa cavité.

Pour finir, nous avons eu la chance de voir deux Sternes pierregarins de passage et un Cincle plongeur qui nourrissait activement sa nichée sur la Moselle.